Nous y trouvons à côté du blason du seigneur de Cabrières, Emenon de Cabrières (dont Emma Calvé fait remarquer qu’ils ont les mêmes initiales) une tête de chouette ; ce rapace ayant la caractéristique de voir la nuit est là pour nous indiquer que le livre contient des choses cachées. Quelles peuvent-elles être ?
Il s’agit d’une pierre en marbre blanc, gravée, provenant de l’ancienne chapelle du château et emportée chez lui par un fermier. Elle évoque un décès ayant eu lieu en 1299. Emma Calvé fait remarquer que l’agneau de Dieu qui représente normalement le crucifié a été remplacé ici par un bélier avec des cornes bien visibles… Il faut se souvenir que le bélier est le symbole de la substitution, depuis le sacrifice d’Abram.
Sur cette page on peut voir l‘entrée principale avec son porche, après les travaux réalisés par Emma Calvé. Toutefois il apparait distinctement les traces de deux piliers qui ont été effacées, après un « emprunt » du Livre de Cabrières chez les anciens propriétaires (Le livre disparut plusieurs semaines de leur bibliothèque pour réapparaître aussi mystérieusement qu’il avait disparu.) Les connaisseurs feront certain rapprochement…
Au-dessus de chaque porche de l’entrée (de part et d’autre de la cour intérieure) se trouve une tête d’homme sculptée, portant 2 cornes, 2 favoris et 1 bouc, le tout formant un pentacle avec une pointe vers le bas, qui est un symbole satanique (à l’inverse de l’homme de Vitruve immortalisé par Léonard de Vinci). La tête se trouve dans un cercle qui est une couronne de lauriers et au-dessus du tout se trouve une arcade surmontée de 3 encensoirs !…
Cette tête qui a été martelée est la représentation à l’identique de celle du « Baphomet » que l’on peut observer sur le portail de l’église Saint Merri à Paris.
ENFIN, le château de Cabrières est connu des Alchimistes pour être cité par Pierre BOREL dans son livre TRESOR DE RECHERCHES ET ANTIQUITES GAULOISES ET FRANCOISES paru en 1655 ; il y est rapporté qu’à la mort de Richelieu le Seigneur de Cabrières affirmait détenir dans son château le livre par lequel Nicolas Flamel avait transmuté du plomb en or. Ce livre s’appelle LE LIVRE D’ABRAHAM LE JUIF ou « l’Ash Mezareph ».
Je tiens à préciser ici à l’intention d’une presse ignorante et stupide qui cherche à me ridiculiser, qu’étant de formation scientifique et rationaliste, je n’ai jamais cru à l’Alchimie ni à la Pierre Philosophale.